Dans cet article, nous présentons le premier d’une série d’épisodes qui racontent l’histoire de la construction et de l’inauguration du temple de Kinshasa. De plus, nous partageons une vidéo courte métrage, « Mon temple préféré », dans laquelle Kyle Houghton de Westland Construction partage ses sentiments à propos d’un tableau accroché dans son bureau.
L’arrivée de la première Maison du Seigneur en RD Congo a inauguré une période de calme relatif à Kinshasa – et dans le cœur de nombreuses personnes qui ont été touchées par l’influence du temple. Dans cette ville animée et turbulente, le temple est devenu une oasis de paix.
Il y a eu plusieurs moments sombres au cours des quelques années qui ont précédé l’élection présidentielle de 2018 en RD Congo. Depuis l’indépendance du pays en 1960 jusqu’au règne de Joseph Kabila, il n’y a jamais eu de transition pacifique du pouvoir par le biais d’élections. Tous les dirigeants précédents du pays ont été renversés ou assassinés.
Avant les élections, les émotions étaient à leur comble dans le pays. [2]
Avant les élections, les émotions étaient à leur comble dans le pays. Certains craignaient des problèmes d’intégrité des élections ou qu’elles soient reportées indéfiniment.
Le président de la mission de Kinshasa en RD Congo, Hervé Baehrel, à l’arrière du bateau pendant notre évacuation de Kinshasa vers Brazzaville, le 13 décembre 2016. [3]
Pendant une période de troubles liés aux élections en décembre 2016, mon épouse Kathleen et moi-même, ainsi que d’autres couples et les diregeants de la mission, Hervé et Ginette Baehrel, avons dû quitter la RD Congo et passer environ deux semaines en République du Congo, de l’autre côté du fleuve Congo.
Que s’est-il passé à la fin ? Lors de la journée portes ouvertes du temple, un membre de l’Église de Kinshasa nous a dit :
« Le temple nous a apporté la paix. » [4]
Le temple nous a apporté le calme, la paix. Car notre pays a beaucoup souffert de la guerre. Il y avait des guerres un peu partout. Depuis que nous avons posé la pierre angulaire du temple ici en RD Congo, la guerre a commencé à cesser. …
Nous avons eu des élections. Les politiciens ont mis de l’huile sur le feu. Mais finalement, avec la proclamation, le pouvoir est passé d’un homme à l’autre dans un calme absolu. Il n’y a pas eu de rupture. Il n’y a pas eu de querelle. Il n’y a même pas eu de coup de feu. Tout s’est déroulé dans le calme, comme on nous l’avait promis.
Notre cher apôtre Thomas Monson a déclaré que lorsque le temple viendrait en RD Congo, il n’y aurait plus de guerre.
Vous voyez, la Maison du Seigneur est parmi nous. Elle nous a réveillés. Nous devons donc aimer.
Bien sûr, la paix que le temple apporte à Kinshasa n’est pas seulement une pause dans les combats. Plus important encore, c’est « la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence ».[5] En fin de compte, la paix durable de Dieu n’est pas accordée à un endroit, aussi beau et tranquille soit-il, mais réside uniquement dans le cœur humain.
Pour recevoir ce genre de paix, le cœur humain doit être préparé par la foi, l’humilité et parfois de grandes difficultés.
Norman Kamosi habillé de façon décontractée dans ses vêtements de travail, le 1er septembre 2017. [6]
Dans cet épisode, nous racontons l’histoire de la préparation du grand cœur d’un humble serviteur de Dieu : Norman Kamosi, âgé de quatre-vingts ans. Après des années d’errance spirituelle et physique, le Seigneur l’a ramené en RDC, où il a joué un rôle essentiel dans la construction du temple de Kinshasa et a trouvé une paix durable pour lui et sa famille.
La vie de Norman est une histoire de misère à la richesse, puis de misère à nouveau—
Norman et Jinky Kamosi avec Elder Neal L. et Sister Kathy Andersen pendant les événements de la première coup de pelle du temple de Kinshasa, vers 12 février 2016. [7]
Norman Kamosi avec Elder Dale G. Renlund pendant les événements de la consécration du temple de Kinshasa, vers le 14 avril 2019. De gauche à droite : Ellen et Kyle Houghton, Frère Renlund, Norman, Stan et Merilee Houghton.[8]
et enfin, il termine avec sa découverte des richesses spirituelles éternelles qui ne sont disponibles que dans la Maison du Seigneur.
Quelques amis et collègues de Norman au temple de Kinshasa, vers 2018. [9]
L’enthousiasme de Norman a inspiré ses amis et collègues.
Norman montre comment équilibrer une charge sur la tête.[10]
Sa joie était contagieuse.
Norman rencontre deux de nos fils pour la première fois, le 25 mars 2018. Il avait gentiment accéléré leurs visas, sans lesquels leur voyage n’aurait peut-être pas été possible.[11]
Son amour pour les enfants de Dieu était immédiat et universel.
Norman Kamosi a reçu sa dotation au temple de Salt Lake City le 5 septembre 2012.[12]
Sa foi était inébranlable.
Norman et Jinky Kamosi avec leurs enfants Erika, Jason et Kimberley à Washington DC.[13]
Et l’héritage spirituel qu’il a laissé à sa famille et à ses amis est éternel.
View Notes
[1] Photo ID: DSC01985.jpeg. Photographie par Jeffrey M. Bradshaw.
[2] Photo ID: Emotions running high-BBC-Congo Journey to the heart of Africa.png. Extrait de Congo: A journey to the heart of Africa – BBC Africa, https://www.youtube.com/watch?v=43xTvpxWLW4 (February 13, 2024).
[3] Photo ID: DSC02202.jpeg. Photographie par Jeffrey M. Bradshaw.
[4] Photo ID: Temple Has brought us peace.jpeg. Extrait de The temple has brought us peace (M16).mov (entretien ave member inconnu aux journées portes-ouvertes du temple par Jeffrey M. Bradshaw, 1 avril 2019).
[5] Phillippians 4:7.
[6] Photo ID: DSC01233.jpg, Photographie par Jeffrey M. Bradshaw.
[7] Photo ID: img_8814.jpeg. Photographie avec la permission de Kyle Houghton.
[8] Photo ID: Norman 4.jpeg. Photographie avec la permission de Kyle Houghton.
[9] Photo ID: img_7976.jpeg. Photographie avec la permission de Kyle Houghton.
[10] Photo ID: IMG_0008.jpeg. Photographie avec la permission de Kyle Houghton.
[11] Photo ID: DSC07423.jpeg. Photographie par Jeffrey M. Bradshaw.
[12] Photo ID: 2012-09-05.jpeg. Photographie avec la permission de Kyle Houghton.
[13] Photo ID: 2017_09_02_11_15_56_Page_15-rotate.png. Photographie avec la permission de Norman Kamosi.